Textes, nouvelles, poemes...

J'ai fait mon travail moi... A vous de prendre un crayon !

Eh ! J'aurais pu dessiner mon autobiographie aussi ... Mais là c'est un autre niveau. Je vous attends là, avec vos histoires de mouches.

Citation :

J'aurais pu dessiner mon autobiographie aussi

La chose à pas dire...

ben au boulot contrebassine

Haha...Ha.

Au travail TiKris.

Et heu...J't'oublis pas...Amaktine...

Soul Kitchen

Well, the clock says it's time to close, now ;
I guess I'd better go, now ;
I'd really like to stay here all night.
The cars crawl past all stuffed with eyes,
street lights shed their hollow glow ;
your brain seems bruised with numb surprise.
Still one place to go,
still one place to go.

Let me sleep all night in your soul kitchen,
warm my mind near your gentle stove.
Turn me out and I'll wander, baby,
stumbling in the neon groves.

Your fingers weave quick minarets,
speaking in secret alphabets.
I light another cigarette,
learn to forget, learn to forget
learn to forget, learn to forget.

Well the clock says it's time to close, now ;
I know I have to go, now ;
I'd really want to stay here all night,
all night, all night.

Jim Morrison

Tu parles à un fan là !

5, 4, 3, 2, 1…Et Bonne année !!

J’ai encore le serpentin aux bords des lèvres lorsque l’envie de vomir me prend. S’en est trop.
Ces trois mots pleins de joie inutile et puérile.
2006 est morte vive 2007 ! Et en une minute le monde entier est neuf.
Aller concentration je ne déteste plus personne. Je fais une bonne résolution que je ne tiendrais pas.
Une résolution c’est comme un vœu sauf que l’on fait tout pour qu’elle ne se réalise pas.
On ne peut plus se plaindre la fin du siècle est passée, depuis 7 ans déjà. On est dans du neuf encore plus blanc que blanc.
100 ans de pourriture javellisée en un instant.

Pourtant je ne suis pas un révolté et la France ne sera jamais le Bounty mais…Qu’est ce qu’on est réac tout de même.
C’est vrai être révolté c’était bon pour un soixante-huitard, voir un sans-culottes pas pour un mec de l’an 2000.
Moi, si j’ai bien suivis Star Trek ou Cosmos 1999, en l’an 2000 on devrait bouffer des pastilles et vivre dans des bulles. Je regarde autour de moi et bien je bouffe toujours MacDo et ma mob à crevé hier.
Et puis va falloir arrêté de fumer.
Et là, je lance le débat…Car personne n’est d’accord sur ce sujet. Sujet de merde si vous voulez bien m’excuser enfin !

Moi je propose une autre loi, on arrête de sortir tout court. Plus le droit de boire, plus le droit de fumer, plus le droit au suicide et bon pour tout ce qui est drogue, on va passer cette partie-là. Donc on reste chez nous. Non mais c’est pour notre bien, on a le droit qu’à une seule chose : consommer. Et pour consommer il faut être en bonne santé. Donc on reste chez soi et on consomme et là je l’ai ma putain de bulle de l’an 2000.
Nietzsche disait « ce qui ne nous tues pas nous rends plus fort » excusez-moi du peu mais à force de restez en vie, on va dépasser le quota.
Bon heureusement tout est prévus, une bonne épidémie et on va régler tout ça ou comme le disait nos « vieux » une bonne guerre, ferait du bien. Et là on aurait le droit de fumer, de boire, de se droguer enfin tout comme en 40, quoi !
Poufff, tout ça, moi, ça me fais peur, je vous dis je vais rester à la maison devant ma télé et je regarderai les autres mourir et s’entretuer. Y a tellement de bons acteurs pour rejouer et nous faire comprendre que toutes les pourritures que l’on a commises ne sont la faute de personne mais juste qu’on ne se comprenait pas à l’époque. Un putain de linguiste et le tour aurait été joué.
Et après on rengage tout ces acteurs pour sauvez les victimes des épidémies en chantant.
Www.Sauvonstouteslesvictimes.com : Sida, cancer, etc…

Hum…Ca peut faire un bon titre.

Euh moi j'en ai pas perso... :] Ils sont bien ici, à portée de main. J'aime bien le fait de pouvoir les supprimer ou les modifier à ma guise. Et je pense que c'est le mieux me concernant.

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pfiou,,, les mots me manquent lol

KATA TON DAIMONA EAYTOY !

Que l'eau arrête de s'écouler
Et que chaque homme soit assis
Ils mangeront les mets choisis
Et sans rien dire ils viendront nous saluer !

Sans le tireur la mort n'est rien
Que les choix de notre vie soient bénits
Et sans état religieux le glaive
Perforera la poitrine sainte
Car sans peur est la Fin
Et jamais nous ne pourrons la blâmer !

L'anneau tombe de son doigt
Une marier en deuil chante
Les quelques vers qui termine son règne
Et le laisseront fidèle à ses démons
Tu ne peux sauver le poète
Jeune vierge aux mille sanglots
Car bien que tes larmes soient sincères
Rien ne pourra l'éloigner de ses étoiles !

Jeune sorcière à moitié nue
Regarde moi, regarde moi
Que je ne disparaisse pas
J'ai peur une fois de plus
Ne m'oublie pas, ne m'oublie pas

Dans notre grande forêt
L'oiseau rêve de s'envoler
Mais déjà le tireur l'attend
Reste, je ne reviens pas tard !

Apprend et tu comprendra
Même si rien ne va plus
Le dieu rat ne t'oubliera
Qu'une fois repus !

KATA TON DAIMONA EAYTOY !



ça je sais d'où ça vient

c'est du grec... je crois que ça veut dire "il danse avec le démon" mais je n'en suis vraiment pas sûr.
toi tu sais??

en gros ça veux dire être fidèle à ses démons, Faithful to his spirit quoi !

jaime bien jaime bien, et si, la sorciere nue et la vierge pleurant etait la meme?

Quelques voyageurs impatient
L'homme descend lentement
Le bruit lancinent des rails
L'homme avance doucement
La caméra ne le quitte pas
Une goutte d'eau tombe au sol
Le soleil s'y reflète
Le train démarre
L'homme cesse ses mouvements
Le train part
L'homme n'est plus !

Le soldat immortel
Attend sa fin
A la fois victime et bourreau
Il est avant tout homme
Nous sommes le corps
Ils sont la tête
Il est le lymphocyte
Bientôt le virus le touchera
Lui qui doit nous défendre
Ou aider la croissance du corps
Bientôt une petite graine germera
Les armes tomberont, infectées
Alors les deux corps ennemis se rencontreront
Leurs ressemblances les choqueront
Prenant peur ils feront l'amour
D'autres se joindrons à eux
Et tous mourront dans leurs jouissances
Pour ne laisser la place
Qu'à une simple Épitaphes :
Rest In Peace !

Meurtre à l’intercontinental

Une fausse blonde sublime agonise dans les odeurs de havanes, fauteuils club, il ne faudrait pas être ailleurs, vous savez, ailleurs les verres se servent à ras bord, ici les gants crème font glisser sur comptoirs en ébène, on prendra notre temps, pour ajuster les graisses à la forme du cuir, faux mouvement, la maison garantit l’harmonie de l’ensemble, c’est extraordinaire et tellement original, c’est une si bonne surprise, ici on sait à quoi s’en tenir, la maison garantit la surprise et les fausses blondes on toujours un mouchoir avec elles, une serviette, un masque à gaz, une Mercedes Benz, la vie au ralenti, et sans fausse modestie, je vous trouve exemplaire, mon ennui proportionnel à l’épaisseur des moquettes sur lesquelles on avance, au ralenti, à vitesse conforme, une grande porte à battants rotatifs à l’entrée fait le tri, alors pourquoi ne pas se mettre en chaussettes, dans la musique de feutre on se dit qu’on est bien dans ce mince interstice entre le bronze massif et le creux des moulures, entre le pli des ventres et la famine des dames, entre la masse visible et les semelles tout cuir, made in France, madame, vous savez, fragiles comme le cours des matières premières à la bourse, des matières précieuses, ici on vient pour sentir le silence, pour voir les petits cercles humides que le dessous des verres dépose à la surface des tables, vous voyez, le verre est absolument sec, vous le remplissez, et alors de petites gouttes apparaissent et laissent une trace en forme de cercle derrière elles, donc, sous le verre, et les fausses blondes détestent ce genre de détails et les gros bonnets adorent mesurer la taille de leur cercle en fumant un havane, sans complexes, pas de frime surtout, pas de drame, par pitié, avez-vous vu comme il sait bien y faire, ce barman est splendide, les serveuses sont parfaites, si précises à leur place, canapé réservé, au comptoir du palace, la fausse blonde s’est levée de son siège en se fondant toujours dans la mollesse des murs, profitant du protocole capiton des bourgeois en lévitation autour, la fausse blonde s’est dressée comme un vulgaire courant d’air au milieu du nappage de fumée, elle a rejoint le comptoir en ébène et s’est mise à parler : Qui m’a posée ? Qui m’a posée là ? Qui m’a raflée ? Et qui paiera ? Elle a ouvert son sac à main à double initiales dans l’assurance tranquille des salons, il était question d’une partie fine à la table d’hommes et des femmes comme elle qui était à sa droite quand le premier crâne chauve a volé en éclats, et la fausse blonde tellement sereine et à bloc que la latence entre la détonation et le moment où la panique se met à saisir les clients se dilate, main serrée sur la crosse elle écoute le murmure dans la salle, on dirait : elle cherche une cible, mais l’entre-deux ne dure pas, regardez, c’est une arme automatique qui nous menace, elle est prête à cracher, et la monnaie sort des poches, on l’aligne sur les tables, on a de quoi payer, prenez tout ce que vous voulez mais de grâce, et de fait, la blonde s’en balance, sans désordre elle arrose l’assistance, la mitraille s’enfonce dans les fauteuils qui se gorgent de poisse, et comme si tout le monde se mettait à savoir la justice, personne ne bouge, et l’intérieur du barman s’infiltre dans l’ébène du comptoir, et personne qui hurle, comme un retour à la normale, c’est la graisse des ventres qui suinte à présent par les cratères que le métal perce à mesure que les douilles frappent le sol, she makes me wanna die, mort à l’Intercontinental, on n’est plus claustrophobes, on exécute en famille, enfin, on respire, ça n’est quand même pas souvent, que la moelle retourne aux crachoirs, quand on pense aux sirènes de police un peu longues à venir pour un quartier si chic, quand on pense à l’abondance et quand on voit l’hécatombe, encore un dernier chargeur, pour quelques salves de plus, pour ajuster la tête, être sûre cette fois que Mastercard ne protège plus des balles, qu’elle ne cuirasse plus les cœurs, pour le plaisir d’une pièce de viande classe affaire explosée sur moquette, et dans un cadre idyllique, une page ouverte du catalogue « atmosphère cosmopolite » des corps déchirés, que la fausse blonde enjambe pour passer derrière le bar, elle s’y sert un verre de vin de classe insolente et rejoins les fauteuils, croise les jambes et sans puis-je vous offrir un verre, mademoiselle, dos au cuir du siège, silence autour, même, piano man est en miettes et mademoiselle soupire du plaisir de sentir les odeurs de poudre remplacer celles des havanes, enfin paisible, une courtisane qui se respecte, une call-girl digne de ce nom, saura toujours avoir de temps de se refaire les ongles en attendant l’arrivée des fourgons, elle se dit à elle même.

félix Jousserand

Mon père

Ma mère dit que mon père a transformé son paradis en enfer. Ma mère se plaint, dit que mon père a un cœur de pierre. Ma mère se plaint quand elle peut parler, elle peut parler quand ses lèvres sont désenflées, et que les ecchymoses sur son visage, se sont estompées. Du coup, maman parle rarement. Le plus souvent, elle pleure et s’agite nerveusement, papa ne la voit pas, fort heureusement. Il dit qu’il vaut mieux se dresser, plutôt que de vivre en misérable, courbé, en chialant. Mon père est un de ces pères à l’ancienne. Pour nous faire entendre raison, le plus souvent, pendant des heures il nous enferme. Dans une pièce spécialement équipée qu’il appelle : « pièce Cayenne » En ces murs, les enfants deviennent des jouets, et les femmes se font dociles comme des petites chiennes. Mon père dit qu’il n’est pas sévère, qu’il est un bon père, et que ça se perd. Un bon père casse le bras d’un de ses fils qui lui apprend son homosexualité. Un bon père frappe sa fille, à coups de talons, quand il s’aperçoit qu’elle n’est plus pure, qu’elle a déjà couché. Si elle a le malheur d’être enceinte, c’est plusieurs doses de coups de coudes dans l’estomac et un traitement par voie orale à base d’eau de javel. Le tout pouvant s’étaler sur quelques jour ou une semaine. Mon père... Un jour je l’ai défié, j’ai commis l’irréparable, je l’ai défié. C’était le jour où il s’était mit en tête de m’expliquer en détail comment on faisait des bébés, je m’en souviens très bien, même que j’avais encore mon bras plâtré. Ma petite sœur est arrivée et il m’a montré, il se voulait très précis, moi, je l’ai fixé dans les yeux, bien au fond, durant toute la leçon, je fouinais dans son intérieur, je cherchais le bon... En lui. Et ça, il ne l’a pas pris, ce qu’il a prit, c’est le ceinturon de cuir, celui avec la boucle métallique ronde, froide et à la fois brûlante comme un fusil. Une partie de mon visage a giclée sur le crépi, je n’ai pas crié, ni même manifesté la moindre rage, j’ai sourit. Il m’a projeté contre le sol, jonché d’éclats de verre, c’était un coup de boucle esquivé qui avait laissé derrière lui sa traînée de poussière. Je saignais, je boitais, c’est là que j’ai attrapé un tesson de bouteille, et que je me suis tranché la gorge, de la pomme d’Adam jusqu’à l’oreille. Comme une merde je me suis écroulé. Je suis resté dans le coma longtemps, j’ai eu une trachéaux, je ne sais pas pourquoi, ni surtout comment, mais je suis revenu. A mon retour, papa sortait de prison, et maman n’était plus. Je crois que quelque part, mes frères et sœurs m’en ont voulu, d’avoir été absent dans cette épreuve, et peut-être, d’avoir survécu. Alors, je me suis tus, on n’a plus jamais parlé de maman, je n’ai plus jamais parlé non plus.

D’ de Kabal

Le dernier il déchire... Mais le premier j'aime pas trop, trop de virgules et pas assez de points à mon gout. :]

la meme ! c'est pour ca qu'j'ai mis le texte de D' en second...le meilleur pour la fin

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moi jai kan mm bien aimé le premier
ton poeme est bien aussi, amaktine, jy vois malgres tout un espoir de renaitre./ mh

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