C'est en 1980, 36 ans après avoir prit le train qui allait l'emmener vers Paris et son avenir de peintre et de sculpteur, que Paul Rebeyrolle fit ce "Nu aux ecchymoses". C'est un tableau de grande taille, 228x195 cm, grand comme toutes les oeuvre de Rebeyrolle. C'est un artiste qui voyait grand, son atelier (5 mètre de plafond), ses oeuvres, et son panel d'outils. Pour réaliser cette toile, il a utiliser de la peinture, mais aussi du collage et je pense même qu'il y a mélé de la terre). Et pourtant on le sent à l'étroit, enfermé, on peut le voir dans cette toile, Paul Rebeyrolle est un artiste démesuré, qui étouffe.
Le titre "Nu aux ecchymoses", raconte le tableau, et nous montre éxactement ce que l'on voit. Sur la forme, il ne nous laisse aucune interpretations possibles. C'est un nu. Ce n'est pas un portrait, c'est un nu, personne n'est représenté. Ce tableau est intemporel(quoique des indices dans les vêtements), ne représente nul part, et personne. Ce que l'on voit, c'est un nu blanc sur fond noir, sur de la terre, et plus ou moin couvert d'ecchymoses. L'idée est la suivante:
"Les évasions manquées", titre de la série dont le tableau fait vraissemblablement parti. La gestuelle est éloquente; L'homme nue, essayant de se rattacher à ses vêtements, se cachant la tête dans un tissus blanc, dans une attitude prostré, presque animal, rappelant un peu un singe ne sachant que faire de ses vêtements. Les chaussures jaunes sont un symbole récurrent dans cette série, elles représente la liberté otée. Thème chère à Paul Rebeyrolle, qui dans sa jeunesse a eu une maladie qui l'handicapa, lui otant toute liberté de mouvement. C'est un sujet sur la violence, la douleur, la souffrance, le nu est une victime. C'est paradoxal, ce nue n'est parsonne, le tableau ne raconte rien, mais on peut lui trouver une histoire, pourquoi ce nu est il plein d'ecchymose, il semble arracher ses vêtements, s'en défaire, et en même temps se cacher derrier, il a une histoire, pourquoi est-il contusionné, et il est dans ce décors, presque chaotique?
On peut même interprété le déshabillage à une déshumanisation, il enlève les vêtements en même temps il enlève son humanité, et apparait comme un animal, craintif, prostré, victime. Association de l'idée d'humanitée à la libertée, et de pouvoir se considérer en tant qu'être humain en étant libre.
Le titre nous apporte un indice, et le titre de sa série nous apporte un autre indice:
-"les évasions manquées"
-"Nu aux ecchymoses"
Cela apporte une dimension narrative au tableau, peut-être qu'il raconte un prisonnier qui a tenté de s'évader et qui a été frappé, en 1980, nous sommes encors en pleine guerre froide, et des horreures on lieu un peu partout, en plus du nazisme encors frais dans les mémoires. Ce qui peut expliquer le sujet abordé par Rebeyrolle, qui était un fervent défenseur de la liberté.
Ce tableau a une composition simple: Sur un apla noir, en guise de fond, au milieu du tableau, un homme, peint est accroupie sur un monticule. A côté de lui, des vêtements qui sont un mélange de collage de vrais vetements et de peinture. A ses pieds, légèrement sur la gauche du tableau, deux souliers jaunes.
Les diagonales se croise au niveau de la rotule du genou gauche du nu, qui forme un rond blanc.
La composition est centrée sur le personnage qui est mis en valeur de par sa position centrale, et son surrélevement.
Il est vu légèrement en contre-plongé.Cette vue en contre-plongé s'explique visuellement de face, mais surtout, comme le tableau a de grandes dimensions, le personnage doit être à échelle humaine, et comme il est légerement en hauteur, il donne un sentiment de hauteur. Néanmoin, plastiquement, ce personnage est peint de face.
Le nu est représenté par des formes, rappellant une silhouette. La technique utilisé est la peinture, mais, on peut remarqué que pour le nue, de l'épaule au poignet, et sur le bas du corps, les parties de chaire son faites par la peinture autour, et ne sont pas faite de la peinture, à certains endroits, la coupure est trop nette, (nottament au niveau de l'épaule, du talon, et sur l'avant bras, on peut aussi observer que vers l'interieur du coude, la tache cakie fait comme si ele avait coulé sur le blanc vierge). Et je pense qu'il aurait fait comme pour un pochoire, mit un boud de carton découpé dans la forme, peint par dessus, l'aurait enlevé, et aurait obtenu ces formes si particulières. Et après il aurait rajouté les détailles comme les ecchymoses ou autre. La main elle est peinte (j'aurais tendance à dire peinture à l'huile). Les formes du nue sont floue, indistinctes, brouillées, et d'un blanc "brillant", comme un halot, un halot de chaire pâle, presque translucide, donnant à ce tableau cette atmosphère angoissante que l'on peu percevoir. L'angoisse est presque palpable, le tableau met mal à l'aise, le blanc de la chaire, presque comme un flash, et les touches couleur chair tuméfié, et les vêtements qui sont arraché, c'est un tableau angoissant, sauvage. Il y a quelques teinte couleurs verdâtres, et surtout, exclusivement des couleurs froides, du blanc, du bleu, du cakis, du jaunâtre, même le jaune des souliers a une teinte "sale", et n'est pas chaude du tout. Le noir qui entour littéralement le sujet donne une impression d'enfermement, aucune échapatoire, on est nous aussi "prisonnier" du tableau. Et l'espèce de main bleu, dans la partie gauche du tableau qui tire sur les vêtements, donne des allures de spèctre fantomatique au modèle, renforcé par la chemise blanche qui lui couvre la tête, et les contours presques vacillant et d'un blanc lumineux mais pâle.
La monticul de terre est fait de peinture marron dilué sur le noir (avec des retouches noirs par dessus), et on peut voire des acclutinements de pigments, et des "gouttes" brunâtres, comme si le pinceau était animé d'une vie propre.
Ce tableaux n'a aucune perspective (apla noire en fond, pas de décors), et aucune symétrie, il est "sauvage"...
Ce tableau représente très bien l'art du XXeme siècle, qui mélange les outils de représentation, et qui ne se limite plus à la peinture, ou à un seul matériau. C'est le mélange de plusieurs techniques picturales, propre à l'art de notre temps. C'est un tableau de souffrance, d'angoisse, un tableau pour choquer, qui ne cherchhe plus à plaire, autre point spécifique du XXeme siècle. C'est un tableau pour marquer, pour blesser, pour effrayer, sombre, spectrale, etouffant. Devant un tableau de cette taille et aussi sombre, on doit être happé par sa noirceur, sa douleur, sa souffrance,... C'est une peinture d'émotion, faite pour faire ressentir des sentiments aux spectateurs. On sort du nue traditionnel représentant une divinité, ou un sex, mais le nu passe presque au second plan, derrière le message qu'il véhicule. Ce n'est pas la technique, l'habileté de l'artiste qui est mit en avant, mais son message, son envie de choquer, son côté sauvage, appeuré, violent.
C'est une oeuvre typiquement du XXeme siècle, qui rejette tous les acquis, les traditions et les habitudes des peintres classiques, pour se détacher et pour faire quelque chose de fondamentalement différent, pour faire de l'art qui dérange, et qui gène....
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Mon cul, il pu son tableau, grah (aller hop, et demain, architecture T.T)
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