L'homme

Petite nouvelle en plusieurs partie:

Un homme, juste un homme…On ne connaît pas son nom, lui même l’ignore. Il se réveille dans un lit…
C’est étrange, avec un mal de crâne pareil, synonyme de la cuite, avec un mal de crâne pareil on se réveille souvent près des toilettes, les vêtements encore tachés par le reste de nourriture que les sucs digestifs de l’estomac n’ont pu détruire.
Un mal de crâne pareil se doit au genre de soirée où l’on ne se rappelle que du code de la porte d’entrée, la dernière chose que l’on avait pu mémoriser, avant le trou noir.
Mais non !! L’homme est parfaitement couché, dans un pyjama de soie, quelqu’un la bordé.
Il se lève, vérifie mécaniquement que chaque membre est présent.
Bras… OK !
Jambes… OK !
Tête… OK
Ouf… OK !
Sans conscience de se qu’il fait l’homme avance. Il suit son instinct. Il entre dans la salle de bain. Il s’accroupit près des toilettes, il a envie de vomir mais ne peut pas.
Il se redresse et se dirige vers le miroir…Rien …Aucun reflet ponctue le morceau de verre polis qui lui permettrai de se voir, de se découvrir. Qui est-il ? A quoi ressemble t-il ? Sa mémoire est absente, il recompte ses membres un à un et s’aperçois qu’il est neuf : aucune cicatrices, aucune taches de naissance, aucun sentiments...Rien !
Sa réflexion est interrompue par la sonnerie d’un téléphone. L’homme prend peur. Ce bruit, il ne l’a jamais entendu. Il reste sur place, tétanisé.
Puis la curiosité est plus forte.
L’homme sort nu de la salle de bain et cherche, guidé par le son numérique.
Il trouve, le téléphone est en évidence sur la table du salon… Que faire ? La sonnerie dure, devient agaçante, puis irritante pour devenir une ennemie suprême.
Le cerveau torturé, il décroche et attend : Une phrase, juste une phrase sort du combiné. Le son se répercutant par tout les trous du combiné donne une impression de répétition.

- Sois à la cabine de George Avenue à midi pile, sinon elle va mourir !

L’homme nu au milieu du salon resta interdit…
Que faire ??? Que choisir ?
Collecter des renseignements.
Qui est il ? Où est il ?
Il fouille l’appartement, trouve des vêtements : un pantalon noir, un tee-shirt noir, un pull noir et une veste en cuir noir.
Il découvre collé sous un bureau : un pistolet SIG-SAUER P228, 3 chargeurs et un holster ceinture.
Rien n’arrive par hasard, il prit le tout s’habilla, s’équipa et se dirigea vers la sortie de l’appartement.
Dans un vide poche, il découvrit un portefeuille contenant 100$, des clefs, une montre et des lunettes de soleil.
Il sortit de l’appartement.
Le couloir de l’immeuble où il se trouve est vert. Un vert sale. Un vert qui donne, une fois de plus, envie de vomir à l’homme. Il sent un liquide remonté sa trachée mais rien ne sort. Il se redresse. Et se dirige vers l’ascenseur.
En passant devant la porte d’un appartement. Un bruit nouveau interpelle l’homme. Il ressemble au bruit que font ses chaussures sur le carrelage mais en plus mécanique, en plus répétitif. L’homme tend l’oreille. Le bruit se stoppe.
Une chaise grince sur le paquet. Quelqu’un se lève, les pas se dirigent vers la porte.
L’homme prit peur. Il entra dans l’ascenseur. Les portes se refermèrent sur lui lorsque la porte de l’appartement s’ouvrit. L’homme ne vit pas son occupant.

Attendre patiemment la suite...

Je n'aurais pas mieux dit.

La rue est déserte, quelques rare piétons, il doit être tôt.
Que faire ?
L’homme sortit le trousseau de clefs. Parmi elles, il y avait une clef de voiture avec une ouverture de portière électronique.
Il l’actionna sur la rangé de voiture qui se trouvait devant lui.
Ce fut une petite voiture décapotable qui répondit.
Il ouvrit la portière, s’assit au volant et se regarda dans le rétroviseur centra. Il n’y vit que le reflet de l’appui tête de son siège.
Il te faut un reflet.
L’homme fut surprit, une voix venait de lui parler, mais était ce réel, il n’en était pas très sur. Il oublia cet incident.
Il enclencha le contact et démarra.
Curieusement, il savait conduire. Il regarda sa montre.
Il lui restait deux heures avant la fin du compte à rebours
Que faire ?
[UN VERRE !]
La voiture prit de la vitesse sur la route.
Route, encore un mot nouveau.
Il s’arrêta devant un pub irlandais typique.
Hum ! Un verre.
Il entra.
Le pub était vide, quelques rares clients au comptoir qui devait être présent de l’ouverture jusqu’à la fermeture genre de meuble utile pour attirer le même style de clientèle.
L’homme regarda autour de lui.
Vraiment typiquement irlandais : un vaste bar en bois vernis, des tables et des chaises du même bois couronnait le reste de la pièce.
Seul changement d’harmonie : les banquettes rouge qui se trouvaient contre le mur. Un rouge si pâle que soit des milliers de clients c’était assis dessus soit le propriétaire avait vraiment un goût douteux.
- Qu’est ce que je vous sers ?
Cette remarque interpella l’homme, une voix ! La deuxième depuis le début de sa journée.
L’homme répondit, essaya de répondre. Aucun son ne sortit de sa bouche.
Il est muet.
- Oui ? Dit le serveur, un sourcil relevé.
L’homme montra une bouteille de whisky.
- Whisky ?
Hochement positif de la tête.
- Etranger ?
Mouvement négatif de la tête.
Le barman ne poussa pas plus loin son interrogatoire, après avoir servit le verre il s’éloigna vers d’autres clients, des habitués.
[Il te faut un nom ! UN NOM !]
Il se retourna vivement, renversant son verre.
On venait de lui parler...

Hmm... (Bis) !

Quelqu’un lui avait parlé. Il regarda chaque personne présente pour connaître son interlocuteur.
Tous le fixaient.
C’était lui. Il avait pensé, ce fut un choc, il pouvait penser.
Il se leva d’un bond et courut jusqu’aux toilettes où il vomit tout ce que contenait son estomac, c'est-à-dire rien ! Pas tout à fait rien, en fait il vomit une substance proche du sang mais plus noir.
11h13.
Il allait être en retard.
Il sortit des toilettes, paya le whisky déjà lavé et s’enfuit sous les regards moqueurs des protagonistes du pub.
Voiture, démarrage en trombe, folle course dans les grandes avenues de la ville puis croisement entre George Ave et Main Ave, arrêt brutal au milieu du croisement.
11h59.
Quelle cabine ? Il s’extirpa en vitesse de la voiture.
Il attendit.
La première cabine sonna. Il décrocha.
- John, c’est toi ? Une voix féminine.
- … !
- Allo, allo…Tutututu ! La voix avait raccroché.
Une autre cabine sonna, puis une autre, puis une autre.
Le bruit devenait assourdissant.
Plusieurs personnes interloquées décrochaient, puis après avoir écouté le message, tombaient dans un profond coma.
Le son ardent des cabines, le perturbait. L’homme ne pouvait se résoudre à bouger, à répondre.
Puis tout s’évanouit : le décor tomba.
Un noir total l’engloutit, seul restait dans la lumière son corps et l’une des cabine…La cabine.
Un enthousiasme ahurissant le saisi, il décrocha.
La toile qui collait le décor se ressouda et tout réapparut.
Les personnes inanimées restèrent immobiles.
Les sirènes des ambulances résonnaient dans les artères bétonnées qui construisaient notre lieu d’action.
L’homme écouta :
- As-tu un nom ? Une voix !
- … .
- Non !
- … .
- Donc tu n’existes pas ?
- … .
- Oui !
- … .
- Donc, tu les as tués !
La communication se coupa, les inanimés moururent.

L’homme s’évanouit.

Wow ça à l'air bien tordu/compliqué comme histoire... Genre a relire plusieurs fois avant de tout capter ^^



Héhé vivement la suite!

Forte lumière…Il ouvre les yeux.
Une plaine…Un grand immeuble blanc avec une toute petite entrée…
Poussé par la curiosité, l’homme entra.
Une borne à ticket.
L’homme en prend un.
N°79 853 017 001.
Il poussa la porte qui se trouvait à coté.
Il entra dans une salle d’attente gigantesque.
Un tableau affichait les numéros de passage.
Le tableau affichait : 78 152 893 013.
Il s’assit et attendit.
Regardant autour de lui, il s’aperçut que les gens qui l’entouraient venaient de toutes origines. Leurs regards semblaient vides et inintéressés par rien.
Un regard typique du protagoniste d’une salle d’attente.
N°79 100 478 315
A chaque numéro appelé, une personne se levait et passait à un examen minutieux.
Elle était déshabillée, lavé puis pesé sur une étrange balance car l’objet qui faisait contrepoids était une plume.
Des fois les inconnus pesaient plus lourd que la plume, des fois non.
Suivant leurs poids, ils étaient envoyés vers deux couloirs :
Soit le couloir H soit le couloir H…
L’homme attendit.

N°78 100 967 145.
H
N°78 159 487 534.
H
N°78 435 928 015.
H
N°78 505 778 153.
H
N°78 588 809 999.
H
N°78 617 798 311.
H
N°78 631 001 599.
H
N°78 379 478 003.
H
N°78 401 993 094.
H
N°78 476 897 141.
H
N°78 502 656 130.
H
N°78 530 435 008.
H
N°78 568 221 567.
H
N°78 690 445 983.
H
N°78 745 748 509.
H
N°78 789 478 234.
H
N°78 814 833 015.
H
N°78 853 481 904.
H
N°78 870 897 315.
H
N°78 889 338 524.
H
N°78 900 834 445.
H
N°78 910 478 544.
H
N°78 923 078 001.
H
N°78 967 834 513.
H
N°79 000 822 999.
H
Enfin N°79 100 478 315.
L’homme se leva et s’approcha du bureau où un être bureaucratique le fixait.
- Vous êtes le numéro N°79 100 478 315 ? Donnez moi votre ticket.
L’homme lui tandis son ticket, l’être ne le regarda même pas.
- Déshabillez-vous. Ordonna l’être.
L’homme s’exécuta.
Montez sur la balance.
Idem.
La balance remua puis se stabilisa.
Elle se stabilisa étrangement : l’homme faisait exactement le même poids que la plume.
- ANOMALIE ! Dit l’ordinateur.
- Non mort ? Demanda l’être bureaucratique.
- NEGATIF !
- Qui est-il ?!!
- UN NON NEE ! Répondit l’ordinateur.
Le bureaucrate regarda pour la première fois l’homme, ses yeux ne révélaient rien de ce qu’il ressentait, s’il pouvait ressentir quelque chose.
- Remédions à cela.
- AFFIRMATIF ! Dit l’ordinateur.
L’homme tomba dans un long tunnel noir, il entendit à peine l’être bureaucratique qui lui dit : à bientôt.

Bientot oui

Bizar, d'habitude j'aime bien ce que tu écris....mais la.........





peut etre que mon avis changera au fil de l'histoire...

L’homme tomba, tomba dans le noir complet.
Noir, noir, noir.
Enfin de la lumière.
Il poussa un cri en sentant le métal froid.
La morgue ???
Non, se dit-il, en sentant le matelas.
Il regarda autour de lui. Une femme en blouse blanche entra dans la pièce suivit d’un homme, lui aussi habillé en blanc.
- Il se réveille, docteur. Dit l’infirmier
- Bonjour, je suis le docteur Sullivan.
Lumière vive dans les yeux, le médecin observait ses pupilles.
- Les pupilles sont OK ! Pouvez vous me dire combien j’ai de doigts ?
- 3…Je…Je parles ??
- Comme beaucoup de gens. Dit le Docteur, je dois vous faire quelques examens. Mr…
- Je ne sais pas…
- Vous ne savez plus ?
- Je ne sais pas…Je parles !!!
- Vous ne vous souvenez plus de votre nom ?
L’homme regarda le médecin pour la première fois, c’était une jeune femme brune, les cheveux tirés en arrière. Son visage avait la dureté du praticien expérimenté mais sous ce masque l’on pouvait décelé une certaine douceur voir une naïveté enfantine. Il lut sur son badge qu’elle s’appelait Emmy.
Il savait lire !

- Monsieur, je vais devoir vous mettre en observation pendant quelques jours.
- Que met-il arrivé ?
- Nous essayons de le savoir. On vous a retrouvé inconscient près d’une cabine téléphonique.
- Et les autres, comment vont-ils ???
- Les autres ?
- Les gens qui étaient autour de moi ? Les Mort !
- Lorsque l’on vous a retrouvé, vous étiez seul. Maintenant reposez vous. Je viendrais vous voir plus tard.

La situation lui échappait. Il y a quelques secondes, il était…Mais où était il exactement ???
Tu le sais très bien !!!
- Qui es tu ? dit-il a voix haute.
- Pardon ? dit l’infirmier en relevant la tête.
- Rien. Je pensais tout haut. Bafouilla t-il. Vous pouvez me laisser, je suis fatigué.
L’infirmier sortit en secouant la tête. Plus en plus de tarer dans ce métier.
Préférant ne pas passer pour un « tarer », l’homme questionna la voix en pensée.

Qui est-tu ?
Toi en quelque sorte.
… ?
Je suis ta conscience, je suis ce que tu as été, ce que tu es et ce que tu seras.
Qui je suis ?
A toi de le découvrir !
Tu n’es pas sensé m’épauler ?
Non, disons que je suis un observateur. Mais j’aime commenter. Je suis le narrateur.
Tu auras tout le temps de découvrir qui tu es et pourquoi tu es là. Maintenant écoute cette jolie doctoresse et endors toi. Demain commence ta vie.

L’homme tomba dans un profond sommeil.

ya des trucs bizarre ... peut être un peu trop rapide mais bon je sais pas comment tu peux ralonger ça ...
mais c'est marrant je vois bien une BD style enky bilal dessus
la suite (si y en a une)

moi jvois bien une bd style julius acquefaque prisonnier de rêves de ... marc antoine mathieu

en noir et blanc

avec seulement quelques couleurs a certains moments

ouais je suis d'acc, le début date d'il y a 2 ans. Je l'ai remanié ce soir. La suite demain, mais la fin n'est pas pour tout de suite je dois vous perdre un peu...

Sérieux citizen...J'adore ce que tu écris d'habitude...(c'est d'ailleurs les rares textes "long" que j'ai le courage de lire sur un écran de PC...) mais la...je sais pas trop pourquoi...mais j'aime pas du tout...

"trop rapide"...tout tes textes sont un peu comme ca, et c'est pour ca que ca me plait, parceque les actions s'enchainent a toute vitesse et on a pas l'temps de s'ennuyer...

Par contre, je le trouve...naïf...stéréotypé...(et ceci meme si l'intrigue reste....une intrigue !) enfin j'trouve pas l'argument mais dés que je l'ai j't'envois un fax.

possible ca vient peut etre du fait que j'essaye d'etre plus calme de prendre mon temps. C pour ca kon est dans crobars ca permet d'essayer. ^^
Mais je dois une suite et une fin. Je pense il orai plus d'impact en visuel.
Attend la fin et tu me diras...Continu a dire ce ke tu pense.

et la suite on l'attend la suite

Citation :

et la suite on l'attend la suite

Wouais tout pareil...

Sieg, arrête la drogue... :-)

Et sinon, c'est qui la fille de ton avatar ?

Bonne continuation et à un de ces quatres ! ;-)

Je l'ai deja dit H, c'est ma soeur...Pourquoi ?

Voila la suite

L’homme rêva, il rêva d’un immense désert. Où une seule route pouvait le conduire. Cependant il en ignore encore le chemin. Il est allongé dans le sable à ses côtés le cadavre d’un adversaire pourrit. L’homme ferme les yeux ; il soupir.
Il sent l’ombre au dessus de lui…Il ouvre les yeux.

Deux voix le réveillèrent.
Il reconnaît la première. Le docteur Sullivan.
La deuxième lui est étrangère mais pas inconnue, elle lui rappelle un lointain souvenir.

- Je dois le voir.
- C’est impossible, il est encore trop faible pour le moment, un interrogatoire l’affaiblirait encore plus. Il est sous ma responsabilité.
- Et il est de ma responsabilité de savoir qui il est et pourquoi tout ses gens sont morts sauf lui.
- Même si cela doit porter atteinte à sa santé !
- Docteur ne me poussez pas à vous y contraindre !
L’homme entendit un silence puis les voix reprirent.
- Faites ce que vous voulez mais vous n’entrerez pas dans cette chambre et vous ne risquerez pas la vie de mon patient sans une raison plus valable que ce simple interrogatoire.
- Docteur…
- Dites moi la vérité !
- Bien...
Tu devrais fuir !
Quoi !
Elle va le laisser entrer de tout façon et ce ne sera pas bon pour toi, fais moi confiance.
Tu veux vivre n’est ce pas ?
Oui !!!
Alors écoute attentivement ce que je vais te dire.
Ouvre la fenêtre.
Mais je suis tout nu.
On verra plus tard pour tes considérations sur l’inhibition. Et puis tu n’es pas nu, tu as ta belle blouse de patient.
L’homme s’exécuta. Le vent lui frappa le visage. Il faisait froid.
Maintenant marche sur le rebord, il y a amplement la place pour toi.
Mais c’est haut.
Comme si ça voulait dire quelque chose pour toi ! Ne regarde pas en bas, et avance !
L’homme posa un pied sur le rebord puis un deuxième. C’était froid. Le vent s’engouffrait dans sa blouse. Il frissonna et se mit à avancer.
N’oublis pas de fermer la fenêtre derrière toi !
Il obtempéra.
Maintenant marche jusqu’au coin de l’immeuble.
Maladroitement, se tenant au mur et aux fenêtres il avança jusqu'à cette encoignure.
C’est ce moment que choisit la voix étrangère pour entrer dans la chambre. Cette voix appartenait au Détective Thomas Wolfe, homme entre deux ages, les cheveux courts grisonnant, un visage carré et fermé où le seul mouvement perceptible venait de ses deux yeux. Leurs bleus profonds ne se fixaient jamais sur rien, ils étaient attentifs à tout détails, au moindre mensonge. Il lâcha un merde ! Et se retourna vers le Docteur Sullivan.
- Il est trop faible pour bouger !
Il attrapa le talkie-walkie qui était clippé à sa ceinture et hurla un ordre dedans.

- On a un 10-14, Trouver le !!
- Docteur, j’espère votre entière coopération. S’il s’échappe. Vous pourrez faire jouer votre « responsabilité ».
Il disparue dans le couloir en criant dans son talkie.

L’homme arriva devant la dernière fenêtre. Il s’arrêta.
Je fais quoi maintenant ???
Fais confiance à Jimini, casse cette fenêtre !
L’homme hésita, son regard se fixa vers le vide qui le jaugeait. Le vertige le reprit. Il fut tétanisé.
N’ai pas peur casse cette vitre avant que de tomber.

L’homme se jeta dans la fenêtre et tomba au milieu d’une chambre.
La douleur fut immédiate.
Tous ses nerfs crièrent à l’anomalie au même instant. Le sang émergea de la déchirure créée dans sa peau. La décharge électrique remonta ses nerfs jusqu’au centre nerveux puis fut redirigé par le cerveau vers ses cordes vocales qui lui intimèrent l’ordre de…

Chut, pas un mot !
Le cri mourut dans sa gorge.
Sort !

Il se traîna jusqu’à la porte.
Dans le couloir deux policiers lui tournaient le dos.
Avance sans un bruit.
L’homme avança en s’aidant du mur, y laissant la marque de sa main ensanglanté. Son sang était toujours aussi noir comme s’il ne contenait pas d’oxygène. L’homme n’y prêta pas attention seul la douleur et sa fuite l’intéressait.
Tu vois la petite fente sur le mur ?
Oui
Jette toi dedans !
L’homme hésita une fois de plus.
Dépêche toi, saute avant qu’ils ne te voient !!!
La peur lui tenaillait le ventre, il ne voulait pas avoir mal une fois de plus.
Fais moi confiance, il n’y aucune douleur qui t’attend en bas, mais s’ils t’attrapent tout est perdu.
L’homme ouvrit la trappe, mit une jambe puis l’autre dans le vide.
Allez !
Au moment où il se jetai, il aperçu le Docteur Sullivan.
Ils échangèrent un regard puis la chute coupa ce court instant d’intimité oculaire.