Nuit blanche...
Pas moyen de trouver ce putain de sommeil qu'est parti en vacances lui aussi, plein de choses sur le coeur et d'embrouilles dans ma tête ; un petit tour sur internet pour s'occuper l'esprit et là... Un forum où on peut hurler sa rage, et même raconter de la merde!
Aller, j'en profite pour me défouler, l'occaz est trop bonne
Alors y' quoi dans mon esprit pas très clair ? Un peu tout ça koi...
Je voudrais trouver la force d’avancer, et pourtant je suis fatiguée de nager à contre-courant de me battre contre cet ennemi invisible qui gangrène notre pays et notre planète toute entière, que reste-t-il de notre terre, rongée et détruite jusqu’au plus profond de ses entrailles par la vermine humaine, corruption, destruction, la jeunesse a le mal de vivre, David contre Goliath, qui peut encore déplacer des montagnes lorsque le feu de la révolte est depuis longtemps éteint, quand nous nous battons depuis des générations entières pour simplement vivre, vivre heureux, une utopie ?
Tous ces jeunes qui ne bénéficieront pas des mêmes portes d’entrée que tous ces fils à papa et seront condamnés à ramer durant toute leur existence, qui crèveront la faim chaque fin de mois et ne fonderont jamais de famille, parce que vivre d’amour et d’eau fraîche, c’est que dans les livres…
Ces putains de corrompus, au dessus des lois, font leur loi, oppriment les faibles, les dominés, les impuissants, la population toute entière qui n’a pas leurs dollars et leur pouvoir, et ne peut que baisser la tête fasse aux coups répétés du destin, chaque jour c’est un peu de notre âme qui meurt, que reste-t-il dans nos cœurs ?
L’injustice, la révolte, puis la haine, le désespoir, une teille, quelques grammes et surtout partir loin ; ne jamais redescendre pour ne pas ressentir l’absurdité de notre propre vie, tuons notre conscience à coups de substances illicites…
Comment ça illicite ? Quel autre choix que de passer de l’autre côté de la barrière lorsque tous les moyens légaux sont contre nous ? Harcèlements, agressions, crimes et abus en tout genre, plus de Police ni de Justice, le pays des droits de l’Homme lui-même sait que seuls restent les moyens illégaux…
Pour arriver à notre fin, peu importent les moyens, laissez la jeunesse se déchirer, elle est interdite de vivre, laissez-la s’évader, oublier que leur courte vie ne sera que de la merde.
Si je ne peux pas lutter plus, déplacer les montagnes, je resterai sage en attendant l’heure, le volcan n’est qu’endormi, il n’est pas encore mort… Vous n’aurez pas raison de moi, je ne baisserai pas les bras, je continuerai à me lever et à avancer chaque jour et quand l’heure viendra, je serai prête… Car nous sommes des milliers, oppressés, blessés mais notre esprit ne sera jamais bridé, nous garderons notre liberté de penser et espérer, imaginer qu’ensemble nous pourrons survivre, laissez-nous déverser le flot de nos émotions, marquer vos murs et brûler votre ville, perturber votre petite vie tranquille, nous ne sommes que des petits vandales, vous pouvez toujours ignorer les signaux de détresse que nous vous envoyons, le jour de l’implosion, nous ne serons plus là pour dire que nous vous avions prévenus…
Que viva la revolución siempre, Inch’Allah on crèvera ce monde avant qu’il n’ait raison de notre déraison…
Quelle leçon tirer de cette histoire ?
A chacun d'exprimer à travers son art ce que notre génération subit.
Une petite happy end pour ne pa finir comme un lemming jeté du haut d'une grue :
Merci à vous Petits Artistes Parisiens de montrer et rappeler que dans la vie, il y a aussi parfois de belles choses…
PAP… Continuez à tout retourner, vous déchirez !